je m'instruis dans Horace
Épître à Huet (1687)
		Principales fables de La Fontaine
		inspirées en totalité ou en partie
		par Horace.
 
		
		La traduction donnée est celle
		de Leconte de Lisle
		(partiellement retouchée)
		
			 Une Grenouille vit un boeuf
			Qui lui sembla de belle taille.
	
			Elle qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
	
			Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille
			Pour égaler l'animal en grosseur,
			Disant : Regardez bien, ma soeur ;
			Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
			– Nenni. – M'y voici donc ? – Point du tout. – M'y voilà ?
		
			– Vous n'en approchez point. La chétive pécore
			S'enfla si bien qu'elle creva.
			Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
			Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
	
			Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
			Tout Marquis veut avoir des Pages.
 
			
			La Fontaine, Livre I - Fable 3
			
		 Les petits d'une grenouille absente ayant été écrasés sous le pied d'un veau, un d'entre eux 
		 s'échappa et raconta à sa mère comment un animal énorme avait écrasé ses frères. Celle-ci dit : 
		 – "De quelle taille était-il ? Aussi gros que cela ?" Et elle se gonflait. – "Plus gros de moitié." – "Autant donc que ceci ?" 
		 Et elle se gonflait de plus en plus. – "Même si tu crevais, dit le petit, tu ne l'égalerais pas." 
 
		 
		Horace, Satires, II, 3, vers 314-320
		
		 Autrefois le Rat de ville
		Invita le Rat des champs,
		D'une façon fort civile,
		A des reliefs d'Ortolans.
		Sur un Tapis de Turquie
		Le couvert se trouva mis.
		Je laisse à penser la vie
		Que firent ces deux amis.
		Le régal fut fort honnête,
		Rien ne manquait au festin ;
		Mais quelqu'un troubla la fête
		Pendant qu'ils étaient en train.
		A la porte de la salle
		Ils entendirent du bruit:
		Le Rat de ville détale ;
		Son camarade le suit.
		Le bruit cesse, on se retire :
		Rats en campagne aussitôt ;
		Et le citadin de dire :
		Achevons tout notre rôt.
		– C'est assez, dit le rustique ;
		Demain vous viendrez chez moi :
		Ce n'est pas que je me pique
		De tous vos festins de Roi ;
		Mais rien ne vient m'interrompre :
		Je mange tout à loisir.
		Adieu donc ; fi du plaisir
		Que la crainte peut corrompre.
 
		
		La Fontaine, Livre I, Fable 9
		
		On dit que le rat des champs reçut autrefois le rat de ville dans son pauvre trou : vieil ami et vieil hôte ! Dur à lui-même 
		et soigneux des choses acquises, pour ses hôtes il se relâchait cependant de son esprit étroit. Pour être bref, il ne refusa 
		ni sa réserve de pois chiches ni son avoine allongée, et apportant à la bouche du raisin sec, des bribes de lard à moitié 
		rongées, il cherchait, en variant le souper, à vaincre les dégoûts de celui qui touchait à peine aux choses d'une dent dédaigneuse, 
		tandis que le propre maître de la maison, sur de la paille nouvelle, mangeait l'orge et l'ivraie, laissant les meilleurs mets. 
		Alors le rat de ville lui dit : "Ami, quel plaisir trouves-tu à vivre pauvre sur ce sommet, parmi les rochers et les bois ? 
		Ne préférerais-tu pas les hommes et la ville aux forêts sauvages ? Mets-toi en route, crois-moi, compagnon. Tous ceux 
		qui vivent sur la terre ont reçu des âmes mortelles, et ni grand ni petit n'échappe à la mort. C'est pourquoi, mon bon, 
		pendant que tu le peux, il te faut jouir des choses agréables et vivre heureux, te souvenant que la vie est brève." Ces 
		paroles excitèrent le campagnard, et il sauta légèrement hors de son trou ; et tous deux se mirent en route, désirant entrer 
		de nuit dans la ville par-dessous les murs. Déjà la nuit avait envahi la moitié du ciel, quand ils pénétrèrent tous deux 
		dans une riche maison, où des tapis teints de pourpre couvraient des lits d'ivoire, et où étaient restés les nombreux reliefs 
		d'un grand festin donné la veille, et contenus dans des corbeilles superposées. Ayant placé le campagnard sur un tapis de 
		pourpre, le rat de ville s'empresse et sert mets sur mets, goûtant d'abord tout ce qu'il apporte, comme font les dégustateurs. 
		Le campagnard, étendu, se réjouissait de son changement de condition et se conduisait en joyeux convive, dans cette 
		abondance, quand, subitement, un grand bruit de portes les fit sauter tous deux du lit et courir par toute la chambre 
		tremblants et à moitié morts de peur. Et la haute maison retentit des aboiements des chiens Molosses. Alors le 
		campagnard : "Ce n'est pas cette vie-ci qu'il me faut, dit-il ; porte-toi bien. En sûreté dans ma forêt et dans mon trou, 
		je me consolerai avec mes petits pois cornus."
 
		
		Horace, Satires, II, 6, vers 80-115
		
		 Damoiselle Belette, au corps long et floüet,
		Entra dans un Grenier par un trou fort étroit:
		Elle sortait de maladie.
		Là, vivant à discrétion,
		La galande fit chère lie,
		Mangea, rongea: Dieu sait la vie,
		Et le lard qui périt en cette occasion.
	
		La voilà pour conclusion
		Grasse, maflue, et rebondie.
		Au bout de la semaine, ayant dîné son soû,
		Elle entend quelque bruit, veut sortir par le trou,
		Ne peut plus repasser, et croit s'être méprise.
		Après avoir fait quelques tours,
		C'est, dit-elle, l'endroit: me voilà bien surprise;
		J'ai passé par ici depuis cinq ou six jours.
		Un Rat qui la voyait en peine
		Lui dit: Vous aviez lors la panse un peu moins pleine.
		Vous êtes maigre entrée, il faut maigre sortir.
		Ce que je vous dis là, l'on le dit à bien d'autres.
		Mais ne confondons point, par trop approfondir,
		Leurs affaires avec les vôtres.
 
				
		La Fontaine, Livre III, Fable 17 	
		
		Un mulot efflanqué s'était glissé par une étroite ouverture dans un vase plein de froment. Après s'y être repu, 
		il essayait en vain, pour sortir, de faire passer son corps arrondi. Une belette de loin : – "Si tu veux, dit-elle, 
		sortir de là, repasse, maigre, par le trou étroit par où, maigre, tu as passé."
 
		
		Horace, Épîtres, I, 7, vers 29-33
		
		 Un Paon muait ; un Geai prit son plumage ;
		Puis après se l'accommoda ;
		Puis parmi d'autres Paons tout fier se panada,
		Croyant être un beau personnage.
		Quelqu'un le reconnut : il se vit bafoué,
		Berné, sifflé, moqué, joué,
		Et par Messieurs les Paons plumé d'étrange sorte ;
		Même vers ses pareils s'étant réfugié,
		Il fut par eux mis à la porte.
		Il est assez de geais à deux pieds comme lui,
		Qui se parent souvent des dépouilles d'autrui,
		Et que l'on nomme plagiaires.
		Je m'en tais ; et ne veux leur causer nul ennui :
		Ce ne sont pas là mes affaires.
 
		
		La Fontaine, Livre IV, Fable 9
		
		 Dis-moi ce que fait Celsus : on l'a averti et on l'avertira encore d'user de ses propres richesses et de ne point emprunter 
		 aux écrits de la bibliothèque palatine, de peur que, si le peuple des oiseaux vient un jour redemander ses plumes, 
		 la corneille fasse rire d'elle quand elle sera dépouillée de ses couleurs dérobées.
 
		 
		 Horace, Épîtres, I, 3, vers 15-20
		
		 Un Savetier chantait du matin jusqu'au soir :
		C'était merveilles de le voir,
		Merveilles de l'ouïr ; il faisait des passages,
		Plus content qu'aucun des sept sages.
		Son voisin au contraire, étant tout cousu d'or,
		Chantait peu, dormait moins encor.
		C'était un homme de finance.
		Si sur le point du jour parfois il sommeillait,
		Le Savetier alors en chantant l'éveillait,
		Et le Financier se plaignait,
		Que les soins de la Providence
		N'eussent pas au marché fait vendre le dormir,
		Comme le manger et le boire.
		En son hôtel il fait venir
		Le chanteur, et lui dit : Or ça, sire Grégoire,
		Que gagnez-vous par an ? – Par an ? Ma foi, Monsieur,
		Dit avec un ton de rieur,
		Le gaillard Savetier, ce n'est point ma manière
		De compter de la sorte ; et je n'entasse guère
		Un jour sur l'autre : il suffit qu'à la fin
		J'attrape le bout de l'année :
		Chaque jour amène son pain.
		– Eh bien que gagnez-vous, dites-moi, par journée ?
		– Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours ;
		(Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,)
		Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours
		Qu'il faut chommer ; on nous ruine en Fêtes.
		L'une fait tort à l'autre ; et Monsieur le Curé
		De quelque nouveau Saint charge toujours son prône.
		Le Financier riant de sa naïveté
		Lui dit : Je vous veux mettre aujourd'hui sur le trône.
		Prenez ces cent écus : gardez-les avec soin,
		Pour vous en servir au besoin.
		Le Savetier crut voir tout l'argent que la terre
		Avait depuis plus de cent ans
		Produit pour l'usage des gens.
		Il retourne chez lui : dans sa cave il enserre
		L'argent et sa joie à la fois,
		Plus de chant ; il perdit la voix
		Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines.
		Le sommeil quitta son logis,
		Il eut pour hôtes les soucis,
		Les soupçons, les alarmes vaines.
		Tout le jour il avait l'oeil au guet ; Et la nuit,
		Si quelque chat faisait du bruit,
		Le chat prenait l'argent : A la fin le pauvre homme
		S'en courut chez celui qu'il ne réveillait plus !
		Rendez-moi, lui dit-il, mes chansons et mon somme,
		Et reprenez vos cent écus.
 
		
		La Fontaine, Livre VIII, Fable 2
		
		Philippus, courageux et actif, illustre par ses plaidoiries, revenant du tribunal vers la huitième heure, trouvait 
		que les Carènes étaient bien éloignées du Forum, étant déjà vieux ; et il s'en plaignait, lorsqu'il aperçut, dit-on, 
		dans l'ombre de la boutique vide d'un barbier, un certain homme rasé qui se nettoyait tranquillement les ongles 
		avec un grattoir : – "Démétrius (c'était un esclave qui obéissait adroitement à Philippus), va, demande et reviens 
		me dire la demeure, l'état, la fortune, le père ou le patron de cet homme." L'autre va, revient et dit que l'homme 
		se nomme Vultéius Ména, crieur public, assez pauvre, de bonne réputation, travaillant et se reposant à propos, 
		jouissant de ce qu'il acquiert, content de ses humbles amis et de sa petite maison, et se plaisant, ses affaires faites, 
		aux spectacles et au Champ-de-Mars.– "J'apprendrai volontiers tout cela de lui-même. Dis-lui qu'il vienne souper." 
		Ména n'en croit rien, étonné et silencieux. Enfin, il dit: "Merci." – Il me refuse ?" – "Il refuse brutalement, par 
		dédain ou par peur de toi." Le lendemain matin, Philippus trouve Vultéius vendant au petit peuple des ferrailles 
		de rebut, et il le salue le premier. L'autre s'excuse auprès de Philippus, sur son travail et les empêchements de 
		son métier, s'il n'est pas allé chez lui le matin et s'il ne l'a pas vu le premier. – "Je te pardonne si tu veux souper 
		avec moi aujourd'hui." – "Comme il te conviendra." – "Donc, tu viendras après la neuvième heure. Continue 
		maintenant et fais bien tes affaires." Étant venu souper, il dit ce qui est à dire et à taire, et on l'envoie dormir. 
		Philippus, voyant que le poisson mordait à l'hameçon caché, client le matin et convive exact le soir, l'engage 
		à venir aux Fêtes Latines à sa campagne suburbaine. Une fois en chariot, il ne cesse de vanter le sol et le ciel 
		de Sabinum. Philippus le voit et rit ; et, comme il ne cherchait qu'à se reposer et à rire de tout, il lui donne 
		sept mille sesterces, promet de lui en prêter sept mille autres et le persuade d'acheter un petit domaine. 
		L'autre achète. Pour être bref, car je suis par trop long, de citadin il devient campagnard : il n'est plus question 
		pour lui que de sillons et de vignes ; il émonde les ormeaux, il est accablé de soins, l'amour du gain le vieillit. 
		Mais ses brebis sont enlevées par les voleurs, ses chèvres périssent de maladie, sa récolte trompe son espoir, 
		son bœuf meurt en labourant. Désolé de ces pertes, il monte à cheval, au milieu de la nuit, et court irrité à la 
		maison de Philippus. Celui-ci, le voyant jaune et mal peigné, lui dit : "Vultéius, tu me sembles trop dur et 
		trop peu attentionné pour toi-même." – "Hélas! patron, appelle-moi malheureux, et tu me donneras mon vrai 
		nom. Par ton Génie domestique, par ta droite et tes Dieux Pénates, je te conjure et te supplie de me rendre 
		à ma première vie." Quand on s'aperçoit que les biens délaissés valent mieux que ceux qu'on a désirés, il 
		faut y revenir promptement. La vérité est que chacun doit se chausser à sa mesure et à son pied. 
 
		
		Horace, Épîtres, I, 7, vers 46-98
		
		Un homme qui s'aimait sans avoir de rivaux
		Passait dans son esprit pour le plus beau du monde
 
		
		Livre I, Fable 11 - L'Homme et son image
		
		(il) te laissait t'admirer tout seul et sans rivaux
 
		Art poétique, vers 444
		
		Hélas, on voit que de tout temps
		Les petits ont pâti des sottises de grands.
 
		
		Livre II, Fable 4 - Les deux Taureaux et une Grenouille
		
		Quand les rois sont fous furieux, les Grecs souffrent. 
 
		
		Épîtres I, 2, vers 14
		
		Qu'on lui ferme la porte au nez,
		Il reviendra par les fenêtres. ("il"=le naturel)
 
		
		Livre II, Fable 18 - La Chatte métamorphosée en Femme
		
		On chasse la nature à coups de fourche ; mais elle revient toujours 
 
		
		Épîtres I, 10, vers 24
		
		Ainsi dans les dangers qui nous suivent en croupe
		Le doux parler ne nuit de rien.
 
		
		Livre III, Fable 12 - Le Cygne et le Cuisinier
		
		la crainte et les menaces le suivent là où il va ; le noir souci monte sur sa trirème à proue d'airain, ou 
		chevauche derrière lui.
 
		
		Odes, III, 1, vers 39-40
		
		Chacun à son métier doit toujours s'attacher.
 
		
		Livre V, Fable 8 - Le Cheval et le Loup
		
		Mon avis est que chacun fasse son métier de bonne volonté. 
 
		
		Épîtres, I, 14, vers 44:
		
		Ames de bronze, humains, celui-là fut sans doute
		Armé de diamant, qui tenta cette route
		Et le premier osa l'abîme défier.
 
		
		Livre VII, Fable 12 - L'Homme qui court après la fortune et l'Homme qui l'attend dans son lit
		
		Il avait la vigueur du chêne et un triple airain autour de la poitrine, celui qui livra le premier une nef fragile 
		à la mer terrible ...
 
		
		Odes I, 3 vers 9-12
		
		Que j'ai toujours haï les pensers du vulgaire !
		Qu'il me semble profane, injuste et téméraire
 
		
		Livre VIII, Fable 26 - Démocrite et les Abdéritains
		
		Je hais le profane vulgaire et je le repousse.
 
		
		Odes, III, 1, vers 1
		
		Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre 
 
		
		Livre IX, Fable 2 - Les deux Pigeons
		
		...et nous approuvons les mêmes choses, comme les deux vieux pigeons si connus. 
 
		
		Épîtres, I, 10, vers 5
		
		Un bloc de marbre était si beau
		Qu'un statuaire en fit l'emplette.
		« Qu'en fera, dit-il, mon ciseau ?
		Sera-t-il dieu, table ou cuvette ? 
 
		
		Livre IX, Fable 6 - Le Statuaire et la statue de Jupiter
		
		Autrefois j'étais un tronc de figuier, un bois inutile, quand un ouvrier, incertain s'il ferait de moi un banc ou un Priape, 
		aima mieux faire un Dieu.
 
		
		Satires I, 8, vers 1-4
		
		Je ne vois point de créature
		Se comporter modérément.
		Il est certain tempérament
		Que le maître de la nature
		Veut que l'on garde en tout. Le fait-on ? nullement. 
 
		
		Livre IX, Fable 11 - Rien de trop
		
		"est modus in rebus", il y a une mesure en toutes choses.
 
		
		Satires, livre I, 1, vers 106
		
		A quoi bon charger votre vie
		Des soins d'un avenir qui n'est pas fait pour vous ?
 
		
		Livre XI, Fable 8 - Le Vieillard et les trois jeunes Hommes
		
		Pourquoi tendons-nous à tant de choses, nous qui vivons si peu ? Pourquoi cherchons-nous des terres chauffées 
		par un autre soleil ? 
 
		
		 Odes, II, 16,vers 18-20
		
		Quittez le long espoir et les vastes pensées.
 
		
		Livre XI, Fable 8 - Le Vieillard et les trois jeunes Hommes
		
		O heureux Sestius, le cours de la vie est bref et nous défend les longues espérances. 
 
		Odes, I, 4, vers 15
		
		D'où vient que personne en la vie
		N'est satisfait de son état ?
		Tel voudrait bien être soldat
		A qui le soldat porte envie.
 
		
		Livre XII, Fable 9 - Le Loup et le Renard
		
		D'ou vient, Mécène, que nul ne vit content de sa condition, soit que la raison la lui ait faite, soit que la destinée 
		la lui ait jetée, et qu'il vante celle des autres ? – "O heureux marchands !" dit le soldat lourd d'années, les membres 
		rompus par une longue fatigue. Et le marchand sur sa nef battue des vents : "Le métier de soldat vaut mieux ! quoi, 
		en effet ? on se bat ; et, dans l'espace d'une heure, c'est une prompte mort ou une joyeuse victoire." L'homme habile 
		en droit et dans les lois envie le laboureur, quand le client pousse sa porte dès le chant du coq ; et le laboureur, arraché 
		de son champ et amené, dans la ville par les assignations, ne proclame heureux que ceux qui vivent 
		en ville. 
 
		
		Satires, livre I, 1, vers 1-12