"Aux rives de l'Attique, je t'en prie, mène-le à bon port, et prends bien soin de cette moitié de mon âme."
"Carpe diem..." Mais évitons de réduire à cet aphorisme aux interprétations trop réductrices cette œuvre d'art à l'état pur !
"L'âpreté de l'hiver est vaincue par le doux retour du printemps". Profitons au mieux de cette courte vie.
Une passion toujours vive pour Lydie. Et donc, une colère jalouse pour ce rival de Télèphe...
"Malheureux ceux que tu éblouis et qui ne te connaissent pas vraiment..." Mais la courtisane Pyrrha a cessé de faire souffrir Horace.
Que Tyndaris vienne donc goûter avec le poète les charmes de la campagne sabine...
"Considère chaque jour qui te sera donné, quel qu'il soit, comme un profit inespéré..." et jouis de ta jeunesse.
"Nunc est bibendum..." Une des odes les plus connues. Célébration de la victoire d'Actium.
Une noble profession de foi épicurienne... Destinés à mourir, vivons pleinement mais gardons "une âme égale".
"Hélas ! Postumus, mon cher Postumus, comme elles s'enfuient vite nos années." Méditation mélancolique sur la condition humaine.
Lalagé est trop jeune pour l'amour ! "Chasse de ton esprit ce désir de raisin vert."
Pour jouir du repos, le mieux n'est-il pas d'accepter sa destinée et de mener une vie faite de mesure ?
L'ode célébrant la philosophie du juste milieu, l'aurea mediocritas, chère à Horace.
"Pourquoi en vouloir toujours plus ? La terre s'ouvre pareillement pour les pauvres et pour les fils de rois."
L'ode la plus épicurienne du recueil. Jouissons de la vie et ne nous préoccupons pas de politique...
Chant dialogué (amébée) entre les deux anciens amants. La passion renaîtra-t-elle ?
Une des plus belles odes d'Horace... Toute sa philosophie exprimée avec élégance et noblesse.
Célébration de la source qui coulait dans la propriété d'Horace en Sabine.
Inmortalia ne speres... Comme en I,4 la brièveté de la vie, la fuite rapide du temps, ne sont jamais si fortement ressenties qu'à la naissance du printemps...
Phyllis, "terme de mes amours", viens fêter l'anniversaire de Mécène. Viens chanter "car seuls des chants peuvent éloigner les noirs soucis."
Le tableau idyllique de la vie champêtre: un sujet de prédilection pour Horace. Le piquant de l'histoire résidant ici dans l'identité de l'auteur de ce tableau...
Devant la menace d'une reprise des guerres civiles, fuyons, quittons cette ville maudite, partons retrouver l'âge d'or aux îles Fortunées!...
Contre les avares, les envieux, les "jamais content", les "toujours plus", contre tous ceux qui usent leur vie à ne penser qu'au profit... "est modus in rebus" !
Horace des villes ? Horace des champs ? Entre la trépidante Rome et l'apaisante Sabine le choix s'impose de lui-même... "o rus, quando ego te adspiciam..."
Surgi de nulle part, l'importun s'accroche, s'incruste, transformant la promenade en cauchemar... Une scène de comédie - de mime - justement célèbre.
Ira furor breuis est. Il faut combattre ses passions... Cette 'Leçon de morale' adressée à un jeune homme est d'inspiration très clairement stoïcienne.
La connexion entre rus et natura.L'affirmation que l'homme ne peut trouver qu'à la campagne l'accomplissement de sa nature d'homme.
Nil admirari ! Tout un programme...accompagné de la triple réprobation de la cupidité, de l'ambition et des plaisirs.
La constatation de l'insatisfaction foncière de l'homme, thème déjà amplement développé, aboutit ici à la découverte de la subjectivité du bonheur.
L'hymne composé par le poète officiel du principat pour les très augustéens Jeux Séculaires de -17.